[Mise à  jour du mercredi 21 juillet 2021 à 13h56] Pas de grande nouvelle annonce, mais une confirmation de ce qui avait déjà été dit. Le Premier ministre Jean Castex s'est exprimé dans le journal de 13h de TF1 suite au conseil de défense sanitaire qui s'est tenu ce matin. Il a notamment évoqué le projet de de loi présenté ce mardi à la commission de l'Assemblée nationale, et débattu à partir de ce mercredi après-midi en assemblée complète. Il est revenu sur les chiffres de contamination, répétant que le variant Delta était beaucoup plus contagieux, et que la majeure partie des personnes hospitalisées n'était pas vaccinée. Il a estimé que le monde fait face à une quatrième vague et a de nouveau insisté sur la vaccination. Il a confirmé les principales mesures annoncées par Emmanuel Macron le 12 juillet. Il a aussi assuré qu'il saisirait le Conseil Constitutionnel quand le projet de loi serait voté, comme il l'avait déjà dit. "Pour éviter d'avoir des mesures de freinage plus fortes, il faut la vaccination et le pass sanitaire". Dans les départements les plus touchés par le rebond, les préfets continueront de prendre de nouvelles mesures comme dans les Pyrénées Orientales : masques en extérieur, fermeture des bars et restaurants à 23h…

Concernant le report du pass sanitaire pour les 12-17 ans au 30 septembre par la commission des lois de l'Asssemblée Nationale, le premier Ministre a reconnu que le gouvernement aurait voulu le commencer plus tôt, mais que leur vaccination avait débuté tard. "Au mois de septembre, nous allons mettre le paquet pour vacciner tous les enfants de 12 à 17 ans qui ne l'auront pas été". En clair, la vaccination sera possible dans les établissements scolaires, du collège à l'université. Il a cependant affirmé que l'accès aux établissements scolaires et universitaires ne serait pas conditionné à la détention d'un pass sanitaire.

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Au mois de septembre, nous allons mettre le paquet pour vacciner tous les enfants de 12 à 17 ans qui ne l'auront pas été

Interrogé sur une possible nouvelle fermeture des boites de nuit, il a rappelé que le pass sanitaire y était obligatoire et qu'elles étaient "sous surveillance forte, en particulier dans les départements où le taux d'incidence est fort".

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Pour le pass sanitaire étendu en août, notamment pour les restaurateurs, il a expliqué que la date définitive dépendrait à la fois du vote au Parlement et de l'avis du Conseil Constitutionnel. Les établissements seront chargés de vérifier le pass sanitaire, mais les contrôles concernant l'identité des personnes seront menés par les forces de l'ordre et donc aléatoires dans le cadre de plans de contrôles ou suite à l'appel des gérants d'établissement.

Pour les établissements soumis au pass sanitaire depuis aujourd'hui, ils disposeront d'une semaine de "pédagogie" avant que les sanctions ne tombent. Le délai sera le même pour les établissements soumis au pass en août.

Les établissements seront chargés de contrôler les pass sanitaires mais pas l'identité des clients

Le Premier ministre a tenu à "s'adresser à celles et ceux qui veulent se faire vacciner". Il est revenu sur les trois millions de rendez-vous pris suite aux annonces du président de la République, causant des pénuries de rendez-vous. "Nous avons décidé d'accélérer la mise à disposition des doses. [..]. Dans les quinze jours qui viennent, nous allons ouvrir cinq millions de rendez-vous". Il vise 40 millions de primo-vaccinés fin juillet et 50 millions fin août. A partir de la semaine prochaine, il espère être à quatre millions d'injections par semaine.

Interrogé sur une possible extension de l'obligation, il a estimé que la priorité pour l'instant était de convaincre et estime que "les professeurs sont très demandeurs d'accéder à la vaccination". Ils pourront d'ailleurs profiter de la vaccination en établissement scolaire à la rentrée. Au sujet d'un énième reconfinement, il estime ne pas pouvoir l'écarter totalement mais vouloir tout faire pour l'éviter.

Concernant les personnes récalcitrantes face à la vaccination, il a distingué les indécis (ne se sentant pas concernés ou inquiets des effets secondaires), de ceux qui sont contre par posture idéologique. Il a fustigé les actes de violence de ces derniers, la comparaison avec la Shoah et les actes malveillants contre les permanences parlementaires et les centres de vaccination. Il a rappelé que trois millions de personnes de plus de 50 ans et atteintes de comorbidité n'étaient pas encore vaccinées, et les a exhortées à se précipiter pour le faire.

En revanche, les personnes vaccinées ne seront plus cas contact, a-t-il confirmé. Selon lui, les analyses montrent qu'elles "n'ont plus de chances d'attraper la maladie".

source : https://www.journaldunet.com/management/vie-personnelle/1495933-discours-de-castex-son-allocution-ce-mercredi-sur-tf1/